Titre : | Maladie de Kikuchi-Fujimoto : A propos d’un cas et revue de littĂ©rature. | Type de document : | thèse | Auteurs : | Bellamlih Habib, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2015 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Maladie de KikuchiFujimoto AdĂ©nopathie LymphadĂ©nite histiocytaire nĂ©crosante Lupus systĂ©mique. | RĂ©sumĂ© : | La maladie de Kikuchi-Fujimoto ou lymphadénite histiocytaire nécrosante est une maladie rare mais probablement sous estimée, d’étiologie indéterminée, de répartition géographique ubiquitaire, dont le signe clinique essentiel est l’adénopathie cervicale. Elle a été décrite pour la première fois au Japon en 1972. La première observation marocaine date de 1991.
Nous rapportons l’observation d’un jeune homme de 45ans, suivi pour lupus systémique, qui a présenté en Janvier 2014 une poly adénopathie cervicale, dans un contexte de fièvre et d’altération de l’état général. Le bilan biologique était en faveur d’un syndrome inflammatoire et les sérologies étaient toutes négatives. Une biopsie ganglionnaire a visée diagnostique a été effectuée.
Le diagnostic histologique retenu était celui d’une adénite nécrosante de Kikuchi-Fujimoto.
Dans notre travail, on a collecté les données de la littérature médicale, entre les années 1972 et 2015, pour en ressortir les principales caractéristiques épidémiologiques, clinico-biologiques, radiologiques, physiopathologique thérapeutiques et évolutives.
La maladie de Kikuchi-Fujimoto affecte surtout la femme jeune. Aucun facteur ethnique ne peut être retenu.
Le diagnostic repose sur l’examen anatomo-pathologique et sur l’immunohistochimie.
Le lien non fortuit, probablement physiopathologique, entre la maladie de Kikuchi et le lupus systémique, impose la recherche systématique d’une maladie lupique au moment du diagnostic et une surveillance clinique et biologique prolongée de ces patients.
L’étiologie de cette maladie demeure un sujet de débat.
En effet, l’origine infectieuse, particulièrement virale, ou l’origine auto-immune ont été discutées, mais sans preuve définitive.
L’évolution est habituellement spontanément favorable, ne requérant qu’occasionnellement une brève corticothérapie.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1152015 | Président : | AL BOUZIDI.A | Directeur : | RABHI.M | Juge : | SEKKACH.Y | Juge : | EL KHATTABI.A | Juge : | MAAMMAR.M |
Maladie de Kikuchi-Fujimoto : A propos d’un cas et revue de littĂ©rature. [thèse] / Bellamlih Habib, Auteur . - 2015. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Maladie de KikuchiFujimoto AdĂ©nopathie LymphadĂ©nite histiocytaire nĂ©crosante Lupus systĂ©mique. | RĂ©sumĂ© : | La maladie de Kikuchi-Fujimoto ou lymphadénite histiocytaire nécrosante est une maladie rare mais probablement sous estimée, d’étiologie indéterminée, de répartition géographique ubiquitaire, dont le signe clinique essentiel est l’adénopathie cervicale. Elle a été décrite pour la première fois au Japon en 1972. La première observation marocaine date de 1991.
Nous rapportons l’observation d’un jeune homme de 45ans, suivi pour lupus systémique, qui a présenté en Janvier 2014 une poly adénopathie cervicale, dans un contexte de fièvre et d’altération de l’état général. Le bilan biologique était en faveur d’un syndrome inflammatoire et les sérologies étaient toutes négatives. Une biopsie ganglionnaire a visée diagnostique a été effectuée.
Le diagnostic histologique retenu était celui d’une adénite nécrosante de Kikuchi-Fujimoto.
Dans notre travail, on a collecté les données de la littérature médicale, entre les années 1972 et 2015, pour en ressortir les principales caractéristiques épidémiologiques, clinico-biologiques, radiologiques, physiopathologique thérapeutiques et évolutives.
La maladie de Kikuchi-Fujimoto affecte surtout la femme jeune. Aucun facteur ethnique ne peut être retenu.
Le diagnostic repose sur l’examen anatomo-pathologique et sur l’immunohistochimie.
Le lien non fortuit, probablement physiopathologique, entre la maladie de Kikuchi et le lupus systémique, impose la recherche systématique d’une maladie lupique au moment du diagnostic et une surveillance clinique et biologique prolongée de ces patients.
L’étiologie de cette maladie demeure un sujet de débat.
En effet, l’origine infectieuse, particulièrement virale, ou l’origine auto-immune ont été discutées, mais sans preuve définitive.
L’évolution est habituellement spontanément favorable, ne requérant qu’occasionnellement une brève corticothérapie.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1152015 | Président : | AL BOUZIDI.A | Directeur : | RABHI.M | Juge : | SEKKACH.Y | Juge : | EL KHATTABI.A | Juge : | MAAMMAR.M |
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