Titre : | TUMEURS A CELLULES GEANTES DES GAINES ET DES TENDONS : (A PROPOS D’UNE SERIE DE 18 CAS) EXPERIENCE DU SERVICE D’ANATOMIE PATHOLOGIQUE DE L’HOPITAL IBN SINA DE RABAT | Type de document : | thèse | Auteurs : | Toufid Safae, Auteur | Année de publication : | 2024 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Tumeur à cellules géantes des gaines et des tendons tumeurs dites
fibro-histiocytaires parties molles hĂ©mosidĂ©rine anatomie pathologique. | RĂ©sumĂ© : | Mots-clés : Tumeur à cellules géantes des gaines et des tendons, tumeurs dites
fibrohistiocytaires, hémosidérine, anatomie pathologique.
Introduction : Les tumeurs à cellules géantes des gaines et des tendons (TCGGT) représentent
des néoplasmes rares et bénins, caractérisés d’une hyperplasie du tissu synovial qui tapisse les
gaines tendineuses, les bourses séreuses et les membranes synoviales articulaires. En dépit de
leur nature bénigne, ces tumeurs ont tendance à récidiver et à induire des dégâts structurels
locaux.
Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective et descriptive sur les patients
diagnostiqués histologiquement d’une TCGGT selon la classification OMS 2020 des tumeurs
des parties molles, au service d’anatomie pathologique du CHU Ibn Sina de Rabat, durant une
période de 5 ans de janvier 2019 à décembre 2023.
Résultats : Durant cette période, 18 cas ont été recueillis. L’incidence moyenne est de 3,6
cas/an. L’âge moyen est de 49,71 ans avec une prédilection féminine et un sexe ratio de 1:1,25.
Le tableau clinique est dominé par la présence d’une tuméfaction des parties molles (79 % des
cas), généralement indolore à progression lente (durée d’évolution s’étend de 9 à 24 mois), le
plus fréquemment au niveau des mains. Sur le plan radiologique, l’IRM a été plus spécifique
que les autres modalités d’imagerie. L’étude histologique a permis d’établir un diagnostic
définitif dans 95 % dont 88.9 % des cas en postopératoire. L’immunohistochimie a été réalisée
devant des anomalies cytonucléaires, afin d’éliminer certains diagnostics différentiels
notamment les sarcomes.
Conclusion : Bien que plusieurs modalités thérapeutiques puissent être adoptées pour le
traitement des TCGGT, l’exérèse chirurgicale complète demeure le traitement de choix afin
d’éviter la récidive et préserver le bon fonctionnement articulaire. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M4662024 | Président : | KHARMAZ Mohammed | Directeur : | ZOUAIDIA Fouad | Juge : | BENCHAKROUN Mohammed | Juge : | DENDANE Mohammed Anouar |
TUMEURS A CELLULES GEANTES DES GAINES ET DES TENDONS : (A PROPOS D’UNE SERIE DE 18 CAS) EXPERIENCE DU SERVICE D’ANATOMIE PATHOLOGIQUE DE L’HOPITAL IBN SINA DE RABAT [thèse] / Toufid Safae, Auteur . - 2024. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Tumeur à cellules géantes des gaines et des tendons tumeurs dites
fibro-histiocytaires parties molles hĂ©mosidĂ©rine anatomie pathologique. | RĂ©sumĂ© : | Mots-clés : Tumeur à cellules géantes des gaines et des tendons, tumeurs dites
fibrohistiocytaires, hémosidérine, anatomie pathologique.
Introduction : Les tumeurs à cellules géantes des gaines et des tendons (TCGGT) représentent
des néoplasmes rares et bénins, caractérisés d’une hyperplasie du tissu synovial qui tapisse les
gaines tendineuses, les bourses séreuses et les membranes synoviales articulaires. En dépit de
leur nature bénigne, ces tumeurs ont tendance à récidiver et à induire des dégâts structurels
locaux.
Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective et descriptive sur les patients
diagnostiqués histologiquement d’une TCGGT selon la classification OMS 2020 des tumeurs
des parties molles, au service d’anatomie pathologique du CHU Ibn Sina de Rabat, durant une
période de 5 ans de janvier 2019 à décembre 2023.
Résultats : Durant cette période, 18 cas ont été recueillis. L’incidence moyenne est de 3,6
cas/an. L’âge moyen est de 49,71 ans avec une prédilection féminine et un sexe ratio de 1:1,25.
Le tableau clinique est dominé par la présence d’une tuméfaction des parties molles (79 % des
cas), généralement indolore à progression lente (durée d’évolution s’étend de 9 à 24 mois), le
plus fréquemment au niveau des mains. Sur le plan radiologique, l’IRM a été plus spécifique
que les autres modalités d’imagerie. L’étude histologique a permis d’établir un diagnostic
définitif dans 95 % dont 88.9 % des cas en postopératoire. L’immunohistochimie a été réalisée
devant des anomalies cytonucléaires, afin d’éliminer certains diagnostics différentiels
notamment les sarcomes.
Conclusion : Bien que plusieurs modalités thérapeutiques puissent être adoptées pour le
traitement des TCGGT, l’exérèse chirurgicale complète demeure le traitement de choix afin
d’éviter la récidive et préserver le bon fonctionnement articulaire. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M4662024 | Président : | KHARMAZ Mohammed | Directeur : | ZOUAIDIA Fouad | Juge : | BENCHAKROUN Mohammed | Juge : | DENDANE Mohammed Anouar |
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