Titre : | EVOLUTION DES FRÉQUENCES DES INFECTIONS NOSOCOMIALES AUX SERVICES DE RÉANIMATION MÉDICALE AU MAROC | Type de document : | thèse | Auteurs : | ABOUZYAD HIND, Auteur | Année de publication : | 2024 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Infection Nosocomiale Réanimation médicale Fréquences Maroc Nosocomial Infections Medical Intensive Care Rates Morocco العدوى المكتسبة في المستشفيات، أقسام الإنعاش الطبي ترددات المغرب | Résumé : | Introduction : Les infections nosocomiales sont un problème critique dans les réanimations au Maroc, avec des taux élevés et une morbidité accrue par la résistance antimicrobienne. Elles résultent souvent de l’usage de dispositifs invasifs. Malgré les efforts préventifs, le plan national de lutte contre la résistance aux antimicrobiens vise à renforcer la surveillance et à améliorer les pratiques de prévention. Cette étude explore l'évolution des infections nosocomiales au Maroc et propose des recommandations pour renforcer les mesures de prévention et améliorer les soins en réanimation.
Matériels et méthodes : Cette revue systématique examine l'évolution des infections nosocomiales dans les services de réanimation médicale au Maroc en suivant le protocole PRISMA. Basée sur 18 études éligibles, elle utilise des bases de données internationales et le logiciel Rayyan pour une sélection rigoureuse. Les résultats visent à identifier les tendances et facteurs de risque, tout en proposant des recommandations adaptées au contexte marocain.
Résultats : 18 études ont été incluses menées dans différentes villes marocaines, À Rabat ; des prévalences variant de 10,3 % à 50 %. À Casablanca, les recherches montrent une prévalence allant jusqu’à 34 %. À Marrakech, les études rapportent des taux de 9,5 % à 21,6 %. À Fès, les travaux révèlent une prévalence de 6,7 % à 25 %. Les infections respiratoires, urinaires et les bactériémies sont les plus fréquentes en USI. Les PN représentent jusqu'à 40 % des cas, suivies des CAUTI 30 %, et des BAS qui constituent environ 20 % des infections. Souvent associées à des bactéries multirésistantes comme Acinetobacter baumannii, Klebsiella pneumoniae, et Staphylococcus aureus. Les facteurs de risque incluent l'utilisation de dispositifs invasifs, la durée prolongée d'hospitalisation et un contrôle insuffisant des infections. Sans oublier les variations régionales et des écarts entre hôpitaux qui sont souvent liées à des facteurs locaux, tels que le contrôle des infections, les pratiques cliniques et les infrastructures hospitalières.
Conclusion : Pour lutter contre ce défi, il est essentiel de renforcer la surveillance, d'harmoniser les protocoles de prévention et de promouvoir la formation continue du personnel médical, afin de garantir la sécurité des soins et de limiter la propagation des infections résistantes. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M5092024 | Président : | RACHID RAZINE | Directeur : | MAJDOULINE OBTEL | Juge : | MERYEM KABIRI | Juge : | MOUHSSINE DOUMIRI |
EVOLUTION DES FRÉQUENCES DES INFECTIONS NOSOCOMIALES AUX SERVICES DE RÉANIMATION MÉDICALE AU MAROC [thèse] / ABOUZYAD HIND, Auteur . - 2024. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Infection Nosocomiale Réanimation médicale Fréquences Maroc Nosocomial Infections Medical Intensive Care Rates Morocco العدوى المكتسبة في المستشفيات، أقسام الإنعاش الطبي ترددات المغرب | Résumé : | Introduction : Les infections nosocomiales sont un problème critique dans les réanimations au Maroc, avec des taux élevés et une morbidité accrue par la résistance antimicrobienne. Elles résultent souvent de l’usage de dispositifs invasifs. Malgré les efforts préventifs, le plan national de lutte contre la résistance aux antimicrobiens vise à renforcer la surveillance et à améliorer les pratiques de prévention. Cette étude explore l'évolution des infections nosocomiales au Maroc et propose des recommandations pour renforcer les mesures de prévention et améliorer les soins en réanimation.
Matériels et méthodes : Cette revue systématique examine l'évolution des infections nosocomiales dans les services de réanimation médicale au Maroc en suivant le protocole PRISMA. Basée sur 18 études éligibles, elle utilise des bases de données internationales et le logiciel Rayyan pour une sélection rigoureuse. Les résultats visent à identifier les tendances et facteurs de risque, tout en proposant des recommandations adaptées au contexte marocain.
Résultats : 18 études ont été incluses menées dans différentes villes marocaines, À Rabat ; des prévalences variant de 10,3 % à 50 %. À Casablanca, les recherches montrent une prévalence allant jusqu’à 34 %. À Marrakech, les études rapportent des taux de 9,5 % à 21,6 %. À Fès, les travaux révèlent une prévalence de 6,7 % à 25 %. Les infections respiratoires, urinaires et les bactériémies sont les plus fréquentes en USI. Les PN représentent jusqu'à 40 % des cas, suivies des CAUTI 30 %, et des BAS qui constituent environ 20 % des infections. Souvent associées à des bactéries multirésistantes comme Acinetobacter baumannii, Klebsiella pneumoniae, et Staphylococcus aureus. Les facteurs de risque incluent l'utilisation de dispositifs invasifs, la durée prolongée d'hospitalisation et un contrôle insuffisant des infections. Sans oublier les variations régionales et des écarts entre hôpitaux qui sont souvent liées à des facteurs locaux, tels que le contrôle des infections, les pratiques cliniques et les infrastructures hospitalières.
Conclusion : Pour lutter contre ce défi, il est essentiel de renforcer la surveillance, d'harmoniser les protocoles de prévention et de promouvoir la formation continue du personnel médical, afin de garantir la sécurité des soins et de limiter la propagation des infections résistantes. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M5092024 | Président : | RACHID RAZINE | Directeur : | MAJDOULINE OBTEL | Juge : | MERYEM KABIRI | Juge : | MOUHSSINE DOUMIRI |
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